« La paternité des prêtres, comme celle de chaque homme, se décline en trois « icônes » : « celle d’Abraham qui demande un fils, celle d’Abraham avec le bâton en main, défendant la famille, et celle du vieux Siméon dans le Temple, quand il reçoit la vie nouvelle : il fait une liturgie spontanée, la liturgie de la joie… et à vous, le Seigneur aujourd’hui vous donne tant de joie ».
Le pape François a exhorté les prêtres à demander cette « grâce » : « être pères, être pères. La grâce de la paternité, de la paternité pastorale, de la paternité spirituelle. Des péchés nous en avons tant… mais ne pas avoir d’enfants, ne pas devenir pères, c’est comme si la vie n’arrivait pas à son terme : elle s’arrête à mi-chemin ».
Tout comme le peuple de Dieu appelle les prêtres « ‘Père, père, père…’ », le Seigneur « les veut ainsi, pères, avec la grâce de la paternité pastorale ».
Mais « c’est une grâce que le Seigneur donne ».