Témoignages de l’ancien postulateur diocésain de la cause en béatification et canonisation de la servante de Dieu Anne-Gabrielle Caron et du Père Murat curé de Notre Dame de la Salette, où repose le bienheureux père Henri Planchat
Comme pères, comme éducateurs, portons dans notre cœur au quotidien l’appel à la sainteté de nos enfants. Lieu : Notre Dame de la Salette – Paris 15°
Lettre du bienheureux père Planchat, envoyée avant son martyr aux enfants qu’il avait préparé à la première communion
« Ce que je vous demande, mes chers amis, c’est de penser à moi, au moment où, ayant reçu le Bon Dieu, vous serez à genoux, à votre place, pour l’adorer. Je ne vous demande pas de penser, en ce moment, à moi, le premier, même le deuxième, mais le troisième. En ce moment-là, voyez-vous, chers amis, on obtient tout. Vous demanderez par conséquent en premier lieu le bonheur d’aller au ciel, pour vous-mêmes. Vous le demanderez ensuite pour vos parents ; puis en troisième lieu pour moi. »
Celle qui rayonnait Dieu
Anne-Gabrielle est décédée à 8 ans en 2010 des suites d’un cancer. Durant sa maladie, Elle demande régulièrement pourquoi Dieu l’a choisie pour cette épreuve. Elle comprend qu’elle n’aura pas de réponse mais qu’elle peut donner du sens à ses souffrances en les offrant pour diverses intentions, en union avec celles du Sauveur. Cette maturité précoce dans la Foi c’est son chemin propre de sainteté « Je me dis parfois que le Bon Dieu m’en donne beaucoup : le mal au cœur, la chimio, les goûts, quand j’ai mal. J’aimerais bien savoir pourquoi il m’a choisie moi et pas quelqu’un d’autre. C’est quand même beaucoup. Mais je veux bien l’accepter. »
Une conférence sur la matûrité étonnante que peut révéler un coeur d'enfant qui se donne au Seigneur avec confiance